Nos artéfacts
Monsieur Jean-Louis Courteau à gauche, artiste peintre, blogueur et plongeur, a effectué avec ses coéquipiers Dominique Bernier, Jacques Lech et Richard Lahaie, plus de 400 plongées dans le Lac-des-Seize-Îles de 2012 à aujourd’hui. Tout au long de celles-ci, ils ont découvert et ramené à la surface un nombre impressionnant d’objets de toutes sortes perdus ou abandonnés au fond du Lac tout au long du siècle dernier et voir même depuis plus de 500 à 700 ans. Ces objets, souvent perçus comme hétéroclites de nos jours sont le reflet d’une époque passée et du comportement des gens et des mouvements géologiques qui l’ont façonnée. Pour en connaitre davantage sur M. Courteau, cliquer sur le lien suivant:
https://www.blogger.com/profile/03006632936890745858
Artefacts géologiques:
Des inclusions:
Ce qu’on appelle »inclusions », ce sont des roches qui se sont retrouvées prisonnières du marbre lors de sa formation. Leurs formes sont des témoignages des plissements et bouleversements subis au fil des âges dans leur voyage dans la croute terrestre pendant 1.3 milliards d’années, ou dans certains cas le résultat d’éruptions volcaniques. Si le marbre se retrouve dans un lac et est lentement dissout par l’acidité de l’eau, les inclusions sont révélées.
Celles du Lac Des Seize Iles sont exceptionnelles…
Le 27 octobre 2013
Jean-Louis Courteau et Jacques Lech découvrent le seul vase huron jamais trouvé intact, un vase qui date d’au moins 500 ans. Il a contenu de la sagamité: un genre de bouilli amérindien encore consommé aujourd’hui, composé de poisson et/ou gibier et maïs.
Il était en montre à l’expo «Fragments d’Humanité» au musée de la Pointe à Caillière jusqu’en janvier 2017 comme en fait foi le document ci-dessous.
Pour prendre connaissance du récit de cette découverte, cliquer sur le lien suivant:
http://aquadelic.blogspot.ca/2013/11/le-vase-perdu.html
Le 29 juin 2014
Jean-Louis Courteau et Jacques Lech découvrent les pièces d’un second vase d’origine iroquoienne du Saint-Laurent âgée d’au moins 700 ans. Il a contenu aussi une sagamité, mais sans maïs.
La photo ci-dessus montre M. Jean-Louis Courteau et son collègue Jacques Lech exhibant leur découverte fantastique.
Été 2015, Studebaker Erskine 1929
Le 24 décembre 1940, avait lieu le naufrage du Studebaker Erskine 1929, propriété de M. Henri Brin, communément appelé «mon oncle Garçon». Parti d’un chantier de bûcheron au sud du Lac-des-Seize-Îles, le groupe revenait à la maison via le pont de glace sur le Lac pour passer Noël en famille lorsque la glace a cédé et que le naufrage s’est produit. Un seul témoin oculaire de cette tragédie, M. Rolland Charrette, alors âgé de 15 ans, est encore vivant et l’a raconté à M. Jean-Louis Courteau.
Pour joindre le récit de cette découverte, cliquer sur les liens suivants:
http://aquadelic.blogspot.ca/2015/11/studebaker.html
Un documentaire à voir:
M. Richard Lahaie, réalisateur bien connu entre autres pour avoir réalisé l’émission de télévision «Passe-Partout» et gagnant de 10 prix gémeaux, a réalisé un documentaire sur les plongées de l’équipe Courteau. Pour voir et apprécier ce documentaire, cliquer sur le lien suivant: